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REVIEW SANS SPOILER : Spider-Man : Homecoming

Notre verdict en avant-première !

 

Nouveau segment d’un Univers Cinématographique Marvel devenu hydre à mille têtes, Spider-Man: Homecoming débarque sur les écrans avec un sacré paquet de promesses à tenir. Relever à nouveau le pari du reboot après l’échec cuisant de l’arc Amazing, introduire efficacement le personnage dans la timeline narrative de l’UCM et y apporter la fraîcheur nécessaire à son retour en grâce, autant de difficultés qui auraient pu faire s’écrouler le film sous une chape de plomb. Alors, le nouveau Spidey, une réussite ? Hell yeah !

Bénéficiant d’une introduction aux petits oignons qui pose à la fois la tonalité du film (la teen comedy) tout en le replaçant de manière brillante dans la continuité de Captain America: Civil War, Spider-Man: Homecoming  déroule son programme avec une fluidité qui fait vraiment du bien.  Fini les lourdeurs « drama » des 5 films précédents, place à une légèreté totale, à des situations rocambolesques et des personnages truculents.

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Volontairement inspiré des films de John Hughes (Ferris Bueller’s Day Off, Breakfast Club), le Spidey nouveau trouve son essence dans un subtil équilibre de justesse et d’humour, hérité du pape du teenage movie. Que ce soit au lycée, dans sa chambre ou dans les rues de New York, Peter Parker est un électron libre charmant et gaffeur qui nous embarque dans ses aventures ordinaires (et extraordinaires) avec une énergie folle et beaucoup d’humanité. Il faut d’ailleurs rendre un hommage appuyé au talent de Tom Holland, acteur faussement passe-partout qui porte en réalité tout le film avec un mélange unique de candeur et de droiture qui l’installe instantanément comme le meilleur interprète du tisseur à l’écran.

Pour le reste du cast, c’est également du tout bon. Michael Keaton promène son regard fou avec la dextérité qu’on lui connait et le style de son Vulture s’accorde bien aux ambivalences tragi-comiques du film. Zendaya et Jacob Batalon sont parfaits en sidekicks délirants et Robert Downey Jr déroule à la perfection son numéro « tonystarkien ». Coté scénario, rien de révolutionnaire mais des trouvailles plutôt bienvenues. Le film suit son bonhomme de chemin entre récit d’apprentissage fun et scènes d’actions efficaces.

Précisons que ces dernières constituent au final une petite déception, la mise en scène de Jon Watts n’arrivant jamais à se hisser à la hauteur de l’indépassable Sam Raimi. De même, certains parti-pris comme le costume multifonctions 100% high-tech de Spidey pourraient en fâcher plus d’un mais s’avère ultra-cohérent au regard de la volonté d’intégrer pleinement le film dans l’UCM. C’est d’ailleurs ici que réside sa plus éclatante réussite.

Contrairement au récent (et excellent) Guardians of The Galaxy Vol.2, Spider-Man: Homecoming est tout entier tourné vers des principes d’expansion et d’auto-réflexion de l’univers Marvel. En cela, le film s’évertue à exposer une idée essentielle : la quête du héros pour se hisser à la hauteur de ses icônes (les Avengers) entre en résonance avec la fausse volonté du métrage de s’élever vers le gigantisme de ses prédécesseurs.

Le véritable apprentissage de Peter n’est pas réellement de devenir Spider-Man mais plutôt de comprendre qui est réellement Spider-Man : un super-héros de l’entre-d’eux, se balançant entre ciel et terre, à la fois friendly neighborhood et amazing figure. La preuve indéniable qu’en revenant dans le giron de la Maison des idées (le homecoming du titre ?) Spidey est instantanément redevenu lui-même. Et ça, c’est la meilleure des nouvelles.

Spider-Man: Homecoming sera, enfin, le 12 juillet 2017 dans les salles françaises, puis à partir du 19 de l’autre côté de la frontière franco-belge.

 

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