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SPIDER-MAN: NO WAY HOME : L’opus le plus ambitieux du Tisseur (REVIEW)

La review du film, garantie sans spoiler !

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Après une année 2021 un peu moins chaotique que le fût 2020, Marvel Studios vient clore le tout en apportant aux fans le cadeau de Noël qu’ils attendaient le plus, avec un peu d’avance : Spider-Man: No Way Home ! Sortit depuis une semaine au cinéma, notre review sans spoiler de dimanche dernier vous a donner un petit aperçu des forces et faiblesses de ce dernier opus de la Trilogie Holland. Il est donc temps d’approfondir un peu tout cela !

Spider-Man: No Way Home (que l’on citera par SM:NWH) est la suite de Spider-Man: Far from Home, second opus de la dernier trilogie de Spider-Man, avec Tom Holland dans le rôle titre. Le film reprend directement à la fin de Far From Home, où Quentin Beck/Mysterio, après avoir été vaincu par l’Araignée, se venge en dévoilant au monde l’identité du héros, l’accusant au passage de l’avoir tué. Cette nouvelle fait l’effet d’une bombe, faisant de Peter Parker l’ennemi public N°1, et chamboule sa vie et celle de ses proches. Demandant de l’aide à Doctor Strange pour que le monde oublie qu’il est Spider-Man, Peter n’imagine pas que c’est le début d’une série de cataclysme, mettant en péril sa vie et la réalité même de son monde.

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Bien qu’il ait des défauts, ce film est une grande réussite, et cela pour de nombreuses raisons. Le point principal est probablement qu’avec ses 2h30, le film prend une bonne heure pour développer son intrigue, sans se précipiter, rendant le récit clair, et l’enchainement des événements compréhensible. Et ça, c’est appréciable : cela permet au spectateur de rentrer plus facilement dans l’histoire. La seconde partie du film est beaucoup plus intense, pleine d’actions et montant crescendo jusqu’à un climax final.

Au niveau du casting, on retrouve un Tom Holland de plus en plus à l’aise avec son interprétation d’un Peter Parker jeune, naïf, fondamentalement bon et compatissant, mais tiraillé par ses responsabilités et son rôle de héros. Il partage l’affiche à nouveau avec Marissa Tomei qui joue une Tante May très présente pour Peter, le soutenant dans son combat, un John Favreau toujours à l’aise en Happy Hogan depuis 13 ans, mais aussi bien d’autres acteurs. Point positif pour Jacob Batalon en Ned Leeds qui à un rôle plus important dans ce film que dans le précédent, où il était oubliable. A l’inverse, là où Zendaya jouait une MJ intéressante car un peu décalée dans Spider-Man: Homecoming, elle est simplement le love interest du héros dans ce film, ce qui gâche l’indépendance marquée du personnage qui le rendait si intéressant. Doctor Strange, malgré le fait qu’il soit un des piliers de l’intrigue (nous introduisant au Multivers d’ailleurs), à un rôle très secondaire, et est beaucoup moins puissant que dans Avengers: Infinity War par exemple.

Bien sûr, l’un des points forts de cet opus est le retour d’anciens acteurs des deux précédentes sagas de Spider-Man, reprenant chacun leur rôle d’ennemis iconiques du Tisseur : Jamie Foxx joue à nouveau Maxwell Dillon/Electro, Rhys Ifans reprend son rôle du Dr Curt Connors/Lizard, Thomas Hayden Church est Flint Marko/Sandman, Willem Dafoe en Norman Osborn/Green Goblin et Alfred Molina en Otto Octavius/Dock Ock. Tous sont parfaits dans leur rôle, mais une mention spéciale à Molina et Dafoe qui porte les Sinister Six à un niveau impressionnant grâce à leur talent respectif. Malheureusement cela éclipse certains autres vilains, ce qui est dommage. De plus, l’interprétation de Foxx en Electro est très différente de celle de The Amazing Spider-Man 2, très confiant, très cool, ce qui est un peu trop décalé à mon sens. On a aussi J.K. Simmons qui reprend son rôle iconique de J. Jonah Jameson, mais qui est moins percutant à l’écran que dans la trilogie de Sam Raimi.

Au niveau visuel, il n’y a pas de débat : le film est beau. Voir même grandiose sur certains panoramas et scènes contemplatives venant ponctuer les moments calmes entre les combats. Le film est plein d’actions, certes, mais cela ne l’empêche pas de ralentir pour nous offrir des moments de réflexion. Les scènes d’actions quant à elles sont bien rythmées et chorégraphiées, et nous laissent un sentiment de démesure des combats entre personnages surpuissants.

Au niveau sonore, c’est le grand Michael Giacchino qui nous offre une bande son excellente, comme il l’avait fait sur les deux opus précédents. A nouveau, pour SM:NWH, Giacchino parvient à créer des musiques épiques en s’inspirant de thèmes iconiques des précédentes sagas. Comme d’habitude, on salue ce choix audacieux, qui s’avère parfait pour ce troisième opus.

Au final, Spider-Man: No Way Home est un film rempli de moments fan service, mais qui l’assume, le faisant d’une manière intelligente et logique. Un certain nombre d’éléments sont mal exploités, certes, mais le film reste une réussite dans l’ensemble. En 2h30, le spectateur passe par de nombreuses émotions, provoquées par sa nostalgie, son âme d’enfant et l’amour qu’il porte à l’univers du personnage. Ce film est une grande fresque multicolore, probablement l’opus le plus ambitieux des aventures du Tisseur. Il puise sa force dans ce qui a fait le succès du personnage durant 20 ans d’adaptations au cinéma, afin de répondre aux attentes des spectateurs, qu’ils soient fans de la première heure du héros ou petit nouveaux dans cet univers. Spider-Man: No Way Home marque la fin d’un cycle, mais ouvre sur un univers tellement plus vaste. Et c’est justement pour cela qu’il ne faut surtout pas le rater, alors courrez vite le voir !


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