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REVIEW SANS SPOILER: Deadpool 2

Même pas mort !

Deadpool 2 est une des rares suites cinématographiques qui ne déçoit pas et qui s’avère être -sur certains points- supérieure à son prédécesseur. Equivalent filmique d’une grosse caisse qu’on lâche après s’être retenu des heures, le film est bruyant, jubilatoire et… touchant. 

Le spectateur retrouve le mercenaire le plus mal dégrossi de l’écurie Marvel dans son voyage autour de monde. Laissant les contrats l’emporter aux quatre vents, notre héros dézingue les bad guys avec panache, gaité et punch-lines. Coté coeur, malgré les nombreuses ponctions et crevures, tout semble baigner dans la friture et le couple Vanessa/Wade planifie la ponte d’une engeance. Une série d’infortunés événements vont l’amener à protéger un jeune mutant prénommé Russell du bras organo-métallique, infecté par un techno-virus, de Cable. Wade aura besoin de toute l’aide qu’il peut réunir : welcome to the X-Force !

Envie d’en apprendre plus sur Magneto ?

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Bienvenue aux Casting Couch, moi c’est DP, pour Double-[CENSURÉ], et lui c’est Weasel.
Plus drôle, plus sanglant et plus méta que son prédécesseur, Deadpool 2 satisfait notre appétit pour l’excès et établit un dialogue sans concession avec le genre super-héroïque au cinéma. Tout comme le premier opus, le film ne se prend pas au sérieux mais diffère sur deux points. 

BANG ! BANG ! BANG ?

Difficile de ne pas comparer Deadpool 2 a son premier volet. Si la violence et l’action valait son pesant de balles perdues dans le précédent, Holy Chimichanga, ce retour du mercenaire à la langue bien pendue mérite allègrement son R-Rated. David Leitch (Atomic Blonde, John Wick, V for Vendetta), réalisateur et ancien cascadeur, troque la légèreté du premier film pour une intrigue plus profonde et introduit de nouvelles façons de faire souffrir Wade Wilson. Son facteur régénérant sera mis à contribution mais que l’on se rassure, Deadpool n’en sera pas pour autant réduit à n’être qu’un Crash Test Dummy qui lâche des vannes. Il en demeure une machine à tuer et son team-up détonant avec la X-Force classe le film comme l’un des meilleurs du genre.

Salut les Gen Y, vous vous souvenez de nous ?

“Your crazy matches my crazy, big time.”

Les personnages collent à la peau des acteurs aussi fort que la coquille suintante de Deadpool. La sauce prend et l’on souhaiterait en asperger sur tous nos plats.

Zazie Beetz incarne Domino avec un flegme et une nonchalance rafraîchissants et les scénaristes ont rendu visuellement cinématographique un pouvoir qui ne l’est pas pour autant.

Si pour les chinois, nous sommes dans l’année du Chien, pour les fans de Marvel, 2018 sera l’année de Josh Brolin. Plus trapu que le personnage qu’il incarne, il assure dans le rôle de Cable, ce mutant (?) venu d’un futur proche bien décidé à éliminer Russell, ce jeune mutant campé par Julian Dennison. Big up au département maquillage et accessoires qui ont réussi à mettre en image l’attirail iconique de Cable. 

And last but not least, Mr. Ryan Reynolds, à la fois scénariste et acteur, qui nous a déballé toutes les facettes et capacités de son jeu d’acteur. S’il emboutit à nouveau le quatrième mur sur sa wrecking-ball, il n’en oublie pas pour autant les paroles et sera au coeur de l’émotion du film.

I came in like a wrecking ball… All I want was to break your baaaaalls

L’une des meilleures tranches du film est sa biscotte d’émotion livrant un peu plus de “character development” que le premier film. Outre l’amour incandescent que DP porte à Vanessa, nous découvrons la raison pour laquelle Thanos est si grumpy et l’horreur qui se trame derrière portes bienveillantes en apparence.

Be kind, rewind !

S’il fallait être critique envers Deadpool 2, il nous faudrait aborder son rythme. DP2 essaye d’être un film d’action drôle plutôt qu’une comédie d’action, tel le premier volet. Ce revirement déséquilibre légèrement le film sans le blesser pour autant et, si l’histoire est centrée sur Wade, le récit global quant à lui prend un peu de temps à s’installer.

Bon, c’est vraiment parce que je devais paraître un peu impartial et nul autre que Hugh Jackman ne peut qualifier mon ressenti à la sortie du film. 

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