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“Birds of Prey” : Tout pour les yeux (REVIEW SANS SPOILER)

De la poudre aux yeux ?

Birds Of Prey (and the Fantabulous Emancipation of one Harley Quinn) est un film qui s’est fait attendre et a su faire parler de lui lors de son annonce, mettant plus d’un fan en émoi, en vue des histoires possibles avec ce groupe. Réalisé par Cathy Yan, le film reprend l’histoire après la séparation entre Harley Quinn et le Joker, alors qu’un certain Roman Sionis est en train d’essayer de prendre le contrôle de la ville. Le film fait suite, dans l’histoire, à un Suicide Squad ayant loupé son entrée.

Une des premières choses qui vient à l’esprit est l’absence de traitement des personnages de Black Canary (Jurnee Smolett-Bell), Huntress (Mary Elizabeth Winstead) ou même Renée Montoya (Rosie Perez) qui sont pourtant sensées être au centre du film. Certes le personnage d’Harley Quinn est bien central comme on pouvait s’y attendre mais dans ce cas, autant appeler le film La folle aventure d’Harley Quinn qui rencontre des personnages DC sans importance, tant leur implication n’est évidente qu’aux scénaristes.

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Et pour des personnages aussi forts en caractère que Black Canary et Huntress, se retrouver effacées par Harley n’est pas la meilleure chose qui pouvait leur arriver pour leur carrière cinématographique ! D’ailleurs on remarquera qu’il n’y a aucune alchimie entre les membres des Birds of Prey si ce n’est entre Harley et Cassandra Cain qui n’a d’ailleurs rien de Cassandra Cain (Ella Jay Basco). En même temps réussir à intéresser les spectateurs avec des personnages dont l’histoire ne fait que d’aller et venir dans tous les sens pendant la première partie, serait assez fort ! Ce story-telling que l’on peut même qualifier de chaotique n’est même pas servi par une musique impactante puisque, tout le long du film, on nous ressert des reprises de morceaux connus à la Suicide Squad.

Maintenant que l’on est dans les personnages, restons-y. Black Mask, enfin Roman Sionis plutôt car on ne voit le fameux masque que 2 minutes sur un film de presque 2 heures, est interprété par Ewan McGregor qui tente une interprétation fantasque d’un personnage qui ne l’est pas. Black Mask est la personnification même du milieu mafieux et de la violence engendrée par le crime organisé. Dans le film, il est un sale gosse qui a mal grandi et qui comble son manque d’affection par sa folie et son argent. Il est d’ailleurs épaulé par le fameux Zsasz (Chris Messina), palme d’or du pire personnage du film. Tout ce que les auteurs ont gardé de lui sont ses fameuses cicatrices et un tout petit brin de folie. On ne croit pas à ce personnage une seule seconde.

Pour conclure, Birds Of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn est un OVNI du cinéma bifurquant entre personnages ratés et story-telling compliqué. Après une première partie chaotique à cause des allers et retours de l’histoire, on découvre une seconde partie plus distrayante avec enfin le regroupement des Birds of Prey et un combat final qui laisse sur sa faim. On sent que le film marche un peu sur des œufs, hésitant à ancrer son histoire au sein de celle du DCEU.

On retiendra tout de même dans les points positifs les différents clins d’oeil aux comics (surtout du côté de Harley Quinn) et les chorégraphies de combat qui en mettent plein les yeux. Ou est-ce justement de la poudre aux yeux ?

Birds of Prey est actuellement dans les salles

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