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CRISIS OF INFINITE REBOOTS: Maximum Carnage

From crossover to reboot

MAXIMUM CARNAGE: Maladie Symbiotiquement Transmissible 

C’est déjà la rentrée pour Crisis of the Infinite Reboots ! Pour tous les nouveaux passagers, voici ce qui vous attend dans cette chronique mensuelle.

Retrouvez votre humble auteur, accompagné par ses deux acolytes, chaque mois afin de discuter des « events du siècle de l’année » des écuries Marvel et DC. Déterminants ou non, ces events ont la fâcheuse tendance à redéfinir certaines vérités que l’ont prenaient pour acquises et à fondre nos héros dans de nouveaux moules.

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Tu vas nous présenter quand ? Non parce que sans nous cette chronique c’est que du blabla, du copié-collé de belles choses, des oeuvres que les lascards derrière leurs pianos alpha-bête-iques ne prennent même plus la peine de te lire. Si c’est pas du 140 caractères ou bien si tu te positionnes pas contre les fake news ou Hilary, les gens n’ont plus rien à quak-er de ton avis. 

Attendez mais… vous n’êtes pas le beau et saillant Uatu ! Et si je m’en rapporte à votre plumage qui, je m’en doute, fais des ravages, vous n’êtes pas ce pleutre de Pariah (NDLR: les nouveaux, allez jeter un oeil aux anciens numéros de cette chronique délirante).

Ca t’en bouche un coin-coin pas vrai ? Lui c’est The Duck, prénom Howard. Je me suis permis d’ajouter du neuf à ta chronique un peu moitasse de la culasse. Je l’ai tout droit importé de chez Marvel Comics (le pauvre…). Moi c’est Bat-Mite. Faites gaffe, bande de moules, je peux vous donner à tous une stachmou à la Tony Stark en un claquement de fesse. C’est ça le pouvoir de la 5eme dimension bébé ! 

Tel le seul Docteur que j’accepterais de consulter, je ne poserai pas de question et c’est avec joie qu’avec mes nouveaux compagnons nous allons aborder l’event de 1993:

Avec une idée et un récit philatélique -qui tiendrait sur un timbre poste- Marvel a offert au monde l’un de ses events les plus dérangeant (et plus long, 14 numéros !) de la décennie fluo. Jugez par vous-même:

Carnage s’échappe, s’acoquine avec une bande de vilains et tue un maximum d’innocents. Spider-Man, quant à lui, geint dans son coin et ne bouge ses spider-fesses que dans les derniers instants du récit. 

Bon, j’avoue que ce n’est pas rendre justice à ce méga-crossover mais au fil de ces quatorze numéros, c’est un peu l’arrière goût qui subsiste.

Spider-Man v. Venom v. Carnage: Bad blood.

Avant de nous lancer dans le résumé de Maximum Carnage, il est important de situer l’action. Notre colvert au veston pied-de-poule va vous rafraichir la mémoire.

Sérieux, mon taf c’est ça à présent ? Fouiller dans tes vieux tiroirs à comics et à vieux 7 Extra pour raconter à ces snobinards sur leur tablette un truc qu’ils peuvent lire sur Wikipedia ? Ugh. Soit. Il ne fait pas bon être Peter Parker à cette époque. Alors qu’il vient de retrouver ses parents dans The Amazing Spider-Man #365, Harry Osborn trouve la mort dans un élan de rédemption après une longue période passée à tourmenter celui qui était son meilleur ami. Venom, quant à lui, vient juste de s’installer à San Francisco après avoir conclu un pacte avec Spidey. C’est bon là ? Au fait, trouve un autre tiroir où ranger tes Cosmopolitan, vieux lard. 

Merci Howey, t’es un amour. Place au présent ! À l’institut Ravencroft, Cletus Kasady redevient Carnage, révélant que son symbiote à désormais infecté son sang. Lors de son évasion, il fait la rencontre de Shriek, une mutante aussi dérangée que lui, qui le persuade de l’emmener avec lui. Ensemble, ils recruteront le Doppelganger, le double sans-âme de Spider-Man, créé par Magus.

Parallèlement, à la suite de l’enterrement d’Harry Osborn, Peter apprend l’évasion de Kasady. Il ne tarde pas à être attaqué par son Double et Shriek, qui le laissent en piteux état dans une ruelle. Affaibli et menacé par des punks new-yorkais, Peter est secouru par Cloak et Dagger, mais leur refuge est bientôt pris d’assaut par Shriek et le Sans-Âme puis par Carnage lui-même. Déclarant être devenue folle à la suite de sa rencontre avec Cloak, Shriek utilise ses rayons soniques sur Dagger pour la faire exploser dans un éclair. Cette dernière disparait, laissant Cloak seul. Il se lancera dans une vendetta aveuglante pour venger sa partenaire et disparaitra à son tour.

Le retour de l’engeance de Venom ne laisse pas ce dernier indifférent et il décide aussitôt de se rendre à New York pour s’en occuper personnellement. De leur coté, le petit cirque des horreurs de Shriek et Carnage recrute le Bouffon Noir et Carion, Spider-Man se tourne vers Black Cat, Venom et Morbius pour enrayer la mécanique sanglante lancée par Kasady.

Spider-Man renonce à poursuivre la bande de criminels pour sauver la vie de la Chatte Noire et Venom, qui le lui reprochent. Peter ira alors chercher conseil auprès de sa famille, mais à son retour il s’aperçoit que la ville est en proie à des émeutes. Il décide alors de se montrer impitoyable à son tour.

Deathlok, Captain America, Iron Fist et Spawn Nightwatch et Firestar viendront en aide à l’alliance héroïque mais sans succès jusqu’à ce qu’ils se souviennent qu’il existe un appareil sophistiqué capable d’amplifier les ondes alpha du cerveau, ce qui a pour effet de submerger la haine par la paix intérieure.

Les vilains sont ainsi définitivement neutralisés, seul Carnage résiste assez pour faire surchauffer l’engin. Ce dernier fuit, recouvrant une victime d’un faux symbiote, mais l’appareil a ébranlé son esprit. Finalement, Venom entraîne son rejeton dans des générateurs électriques, provoquant une explosion qui neutralise Kasady.

Maximum Team-up !

Dans cette nouvelle mouture de Crisis of Infinite Reboots, nous tâcherons désormais de -brièvement- répondre à deux questions pour chacun des events étudiés à savoir : quels sont les leçons ou la morale à retenir et savoir si l’event résiste à l’épreuve du temps.

A l’instar de nos héros dans Maximum Carnage, je vous propose un super team-up : ce sont mes collaborateurs qui s’occuperont de répondre à ces interrogations. Messieurs ?

Franchement ? L’histoire a sacrément vieilli et n’a pas sa place dans ta chronique, gros feignant. Tu pensais que c’était un cross-over ? Raté. Ce sont des héros qui peinent lamentablement à éradiquer cinq vilains de seconde zone. Le récit traine en longueur et on assiste péniblement à une pseudo-résolution. Bon sang, les héros gagnent grâce à un canon qui amplifie la bonté dont ils se servent comme arme contre le gang de Carnage. Pourquoi pas des licornes et un arc-en-ciel ?! 

Quelle verve ! Tu jettes un froid -de canard- sur cette chronique. Je trouve que tu y vas un peu fort, Maximum Carnage ne manque pas de beaux moments : la disparition de Dagger et ses retrouvailles avec Cloak,  l’arrivée iconique de Captain America qui fait basculer le récit au moment le plus désespéré ou encore la conversation entre Peter et son “père”, qui fait écho à la relation entre Carnage et Venom.

La seule morale ou leçon à tirer de cette succession lassante de baston/fuite, est le conflit entre les méthode de Spider-Man et celles de Venom. La symbiote prône l’action directe et la destruction de Carnage, tandis que Spidey tergiverse et cherche un moyen de ne pas tuer ses ennemis, entraînant par là la mort de nombreux innocents. Carnage est un psychopathe dans la plus pure tradition des comics 90’s, et répond à l’époque à la mode contestable de rendre les comics plus “adultes” en prenant les lecteurs pour des assoiffés de violence gratuite et de boobs, c’est-à-dire en les infantilisant.

Mais… mais… Que faites vous de ces bastonnades troublantes entre Venom et Carnage ? Du renforcement du couple Peter/M.J. et de “l’impasse mexicaine” finale ?!  Alors c’est vrai, l’event n’affectera nullement les personnages: Venom se barre en douce, Kasady est de retour chez les fous, Peter s’en va vivre d’autres aventures et… j’admets que vous n’avez pas tort. Howard, Bat-Mite, vous voulez décompresser un coup ? J’ai ramené ma SNES :

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