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OYEZ OYEZ! L’attente est finalement révolue et la seconde saison de vos chroniques préférées revient! Après 4 mois de pause où l’information super-héroïque fût riche, le divan a subi son nettoyage de printemps, et il est désormais prêt à accueillir une nouvelle vague de héros et de vilains. Et soyez assurés que nous vous avons préparé plein de surprises pour cette nouvelle saison, en espérant toujours autant vous faire rêver ! Pour débuter cette nouvelle saison sur les chapeaux de roues, quel meilleur sujet que l’homme le plus rapide du monde: Barry Allen, alias Flash !
“My name is Barry Allen and I am the fastest man alive!” C’est par ces mots que notre héros démarre la majorité de ses aventures, l’entraînant parfois aux confins du temps et de l’espace. Mais sachez que Flash est un héros qui fût incarné par plusieurs personnages différents, c’est pourquoi un choix dût être fait sur celui qui passerait sur le divan aujourd’hui. Barry Allen ne fût que le second à endosser le nom de Flash : la première apparition du personnage se fit en janvier 1940 dans Flash Comics #1 sous les traits de Jay Garrick, le héros d’une terre parallèle nommée Terre-2. Cependant c’est bien sous les traits de Barry Allen que le personnage de Flash et son univers connurent un développement extraordinaire, et cela depuis maintenant plus de 60 ans.
Bartholomew Henry “Barry” Allen /Flash apparut pour la première fois dans les pages de Showcase #4, et fût créé par John Broome, Bob Kanigher et Carmine Infantino. Cette première apparition eut l’effet d’un raz-de-marée, et le personnage connut immédiatement un succès fou. Fils de Henry et Norah Allen, Barry connut un drame dans son enfance lorsque sa mère fût assassinée chez eux. Le meurtre fût attribué à son père, et il fût emprisonné dans le pénitencier d’Iron Heights. Traumatisé et sachant que son père était innocent, le jeune Barry grandit et développa une obsession pour la justice, se jura de connaitre et de révéler la vérité sur la mort de sa mère. Cela l’amena à devenir un membre de la police scientifique. L’une des raisons pour lesquelles il choisit ce métier est aussi que ça lui donnait accès à toutes les données sur le meurtre de sa mère, qu’il était déterminé à résoudre, et à libérer son père. Passionné, méticuleux et dédié entièrement à sa tâche de résoudre les crimes de la ville de Central City (pour l’anecdote cette ville se trouve dans l’état du Missouri), Allen était connu par ses pairs comme étant d’une extrême lenteur sur la scène de crime, n’hésitant pas à repasser plusieurs fois pour être sûr de ne rien avoir manqué. A ce moment-là, il est marié à la belle Iris West, qu’il néglige malheureusement en se consacrant trop à son travail. Un soir, alors qu’il est plongé dans l’examen d’indices d’une affaire en cours, un éclair pénètre par la fenêtre ouverte de son laboratoire et vient frapper l’étagère remplie de produits chimiques près de lui. L’étagère se renverse sur lui et Barry est aspergé par toutes ces substances frappées par la foudre. Lorsqu’il se réveilla, il découvrit qu’il était devenu l’homme le plus rapide du monde ! Il décida alors de s’inspirer des aventures de son idole d’enfance Jay Garrick, et pris le nom de Flash pour devenir un justicier combattant le crime et l’injustice.
Au niveau de ses pouvoirs, on sait que Barry est lié à la Speed Force (force véloce) et, comme tout bolide, il est donc doué d’une super vitesse allant jusqu’à celle de la lumière. Il peut ainsi courir à la verticale ou encore sur l’eau sans ressentir les effets de la gravité ! Une aura invisible issue de la Speed Force le protège de tout frottement (tout comme les objets et personnes qu’il touche pour le transport,…) grâce à son extrême rapidité ! Barry a aussi été le premier à pouvoir faire vibrer son corps à une telle rapidité qu’il pouvait traverser les matières solides ou encore les barrières séparant les différentes réalités ! Cela lui permet donc d’accéder à d’autres planètes, dimensions,… Grâce à un tapis cosmique, il peut aussi voyager dans le temps. Il peut aussi éviter les attaques de ses adversaires grâce à sa vitesse de réaction extrêmement élevée. Il a tellement testé les limites de ses pouvoirs qu’il a encore été le premier Flash à réussir à se dupliquer, créant des images miroirs de lui-même! Barry Allen peut lire à une vitesse surprenante, ce qui lui permet en plus de retenir beaucoup plus vite. C’est ce qu’il appelle la mémoire véloce. Par exemple un jour, il sauva tous les habitants d’un immeuble de l’écroulement de ce dernier. Une fois sauvés, les habitants se demandèrent ce qu’ils allaient devenir sans domicile désormais. Barry fonça à la bibliothèque de Central City, il lut en quelques secondes tous les ouvrages sur la construction qu’il trouva, et reconstruisit l’immeuble en un instant ! Ce pouvoir explique en partie pourquoi Barry semble si intelligent, même si avant son accident c’était déjà un génie scientifique. Enfin, il vieillit plus lentement que la normale grâce à sa connexion à la Force Véloce. Son seul réel point faible est que lorsqu’il court à une telle vitesse, il consomme beaucoup de calories et donc il doit souvent se ravitailler en nourriture ! Mais Barry Allen est aussi un inventeur de génie car il créa une technologie lui permettant de miniaturiser et de ranger son costume de Flash dans une bague, qu’il pouvait libérer à tout moment lorsque le besoin s’en faisait sentir.
La première chose qui caractérise Flash est qu’il est un éternel optimiste : trouvant de l’espoir dans les situations les plus compliquées et les plus désespérées. Alors que Batman par exemple se base sur une logique implacable, Flash utilise son esprit scientifique et son optimisme pour tirer le meilleur parti de toute situation. C’est notamment pour ça qu’il a été choisi pour porter un anneau bleu durant les événements de Blackest Night : il est capable d’instiller l’espoir chez les autres et de leur faire donner le meilleur d’eux-mêmes, aussi critique que soit la situation.
Cela est dû à sa personnalité, mais aussi à sa super-vitesse : il ne regarde jamais en arrière, continuant d’aller de l’avant quoi qu’il en coûte. A travers les événements dramatiques qu’il a vécu tout au long de sa vie, Barry a appris à ne pas s’apitoyer sur son sort et à toujours se concentrer sur l’essentiel. Mais ce côté de sa personnalité peut aussi être à double tranchant, car à force de courir sans jamais se retourner, Barry délaisse son entourage, sa famille et ses amis. C’est assez paradoxal car le bolide écarlate est connu pour être sympathique, s’arrêtant au détour d’une mission pour discuter avec les gamins du quartier ou pour aider une dame à traverser la rue. Il a beau être l’homme le plus rapide du monde, ce n’est pas pour ça que Flash ne prend pas son temps pour aider les gens.
Il est, au même titre que les autres héros de la Ligue de Justice, l’incarnation de la vaillance et du courage : à aucun moment il n’hésite à se mettre en danger pour sauver des innocents ou ses proches. Il fait partie de ces héros altruistes et philanthropes qui plongent au cœur du danger afin de secourir la veuve et l’orphelin. D’aucun diront que Flash est du genre impulsif et tête brûlée comme Hal Jordan, mais en vrai il utilise son esprit scientifique et ses pouvoirs liés à la speed force pour analyser très rapidement une situation et intervenir. Certains pensent que Barry se repose sur ses pouvoirs, et que c’est pour cela qu’il n’a pas peur d’intervenir et de se mettre en danger. Selon moi, ce ne sont pas les pouvoirs que Barry a obtenu qui ont fait de lui un héros, je pense qu’il l’était déjà au fond de lui. Et le fait qu’il soit si avide de justice et minutieux dans ses enquêtes en est une preuve.
Au niveau psychologique, j’ai trouvé plusieurs sources qui cherchaient à explorer la personnalité du bolide écarlate. Entre toutes, c’est une analyse de la personnalité du personnage par Rebecca Raymond : Super Psychological Disorders – Heroes at their Finest qui m’a le plus renseigné sur la psychologie d’Allen. Cette analyse, datant de 2013, explore la relation entre Wally West et Barry Allen, tout en étudiant la psychologie de Barry vis à vis des traumatismes qu’il a vécu. Et son diagnostic révèle qu’Allen souffre de Troubles Obsessionnels Compulsifs de la personnalité (TOC). Ce désordre psychologique relève d’une personnalité anxieuse/craintive. La personne sujette à ces troubles est préoccupée par l’organisation, les règles, les plannings et la répétition. Interférer et briser sa routine quotidienne peut rendre l’individu irritable, voir le mettre en colère. Les personnes souffrant de TOC (on a un ratio de 50-50 hommes-femmes) se concentrent sur les petits détails et se plongent entièrement dans leur travail. Elles sont aussi incapables d’exprimer des émotions positives et développent des troubles dans les interactions sociales.
Les causes de l’apparition de TOC sont, la plupart du temps, une combinaison entre troubles des capacités sociales, facteurs psychologiques (la gestion du stress ou du danger par exemple) et l’héritage génétique. Toutes ces causes, Barry Allen, en tant que Flash, les présente, il semble donc qu’il souffre d’une version légère d’une personnalité avec troubles obsessionnels compulsifs.
Tout d’abord, il y a le fait que Barry, membre de la police scientifique, est tellement investi dans son travail qu’il perd régulièrement la notion du temps. Il est connu pour être l’un des agents les plus lents et méticuleux de la police, étudiant pendant des heures la scène d’un crime et les indices pour être sûr de ne pas passer à côté d’une piste. Vis à vis du meurtre de sa mère pour lequel son père a été condamné a tort, il est devenu obsédé par trouver des réponses et découvrir l’identité du meurtrier, ce qui l’amena à passer des heures sur des vieux dossiers afin de blanchir le nom de son père. Il resta souvent tard la nuit au travail, et délaissa sa fiancée et sa vie sociale. il pourrait donc probablement souffrir de “fuite et amnésie dissociative”, un désordre dissociatif, c’est à dire que la personne délaisse complètement son identité et ses caractéristiques en tant qu’individu pour se concentrer sur une tâche ou un but précis. Dans le cas de Barry, c’est sa vie en dehors de son obsession pour la justice qui est oblitérée. Son obsession le rend même irritable lorsqu’il ne peut résoudre une affaire. Il faut savoir qu’un désordre dissociatif tel que celui-ci peut amener à une altération temporaire de la mémoire, la conscience, et l’identité. Des symptômes que Barry Allen montre. L’un des exemples de cette amnésie dissociative est liée à sa disparition à la suite des événements de Final Crisis : Barry réapparaît plusieurs années après sa “mort” présumée contre l’anti-monitor. Il explique que durant tout ce temps il était bloqué dans la speed force, cherchant un moyen de revenir, mais en rentrant il n’a plus aucun souvenir de cette période dans la speed force. Si on part du principe que la speed force n’existe pas, Allen souffrirait alors de fuite et amnésie dissociative, et il aurait très bien pu durant cette période démarrer une nouvelle vie, comme les patients souffrant de ce type de désordre dissociatif le font pour certains d’entre eux.
Mais à vrai dire, la survenue de ces troubles peut être en grande partie attribuée au fait que Barry n’a jamais réussi à accepter la mort de sa mère et l’incarcération de son père, surement car lorsque c’est arrivé, les circonstances du drame étaient nébuleuses, rendant la situation incompréhensible pour le petit garçon qui a vu son monde s’écrouler à ce moment là. En grandissant, il chercha des réponses qu’il n’eut que sur le tard, et c’est pourquoi il développa une telle pathologie. Entre le drame qu’il a vécu et la résolution du meurtre de sa mère, Allen eut le temps de développer tous ces symptômes : légère difficulté à créer de bonnes relations, obsession pour son travail, préoccupation pour les indices et les pistes scientifiques, et frustration accrue lorsqu’il n’arrive pas à résoudre certaines affaires. Malgré tout ça, il continue d’avancer, essayant de faire de son mieux chaque jour.
Le dernier point que j’évoquerai sur la personnalité de Flash est sa compassion. Non seulement par rapport à ses amis et sa famille, mais aussi par rapport à ses ennemis. Par exemple, lorsqu’il est confronté aux Lascars, il arrive toujours à les stopper sans les blesser sérieusement, de même pour les autres vilains. Au fil des ans, Flash et les lascars ont même développé une sorte de code de conduite, les lascars étant de ceux qui commettent des crimes en évitant les victimes. En contrepartie, Flash essaie souvent de les aider et de les remettre sur le droit chemin. C’est notamment ce qu’il arrive à faire avec le Trickster dans la série animée Justice League Unlimited : cherchant à retrouver la trace des Lascars, Batman, Orion et Flash débarquent dans un bar de super-vilains où se trouve James Jesse, a.k.a le Trickster. Alors qu’Orion essaie d’intimider par la force le malfrat, Flash les interrompt et fait s’asseoir James au bar. Il lui demande s’il prend bien toujours ses médicaments (Trickster souffre de troubles de la personnalité) et Jesse lui répond qu’il est mieux sans les prendre, car ils lui embrouillent l’esprit, et qu’il ne les prend que lorsqu’il se sent vraiment mal. Flash lui répond que ce n’est pas comme ça que ça fonctionne, et qu’il ne s’est même pas rendu compte qu’il avait mis son costume. Il lui propose ensuite de venir le voir à l’hôpital s’il lui dit où sont les lascars. Trickster accepte en lui disant où son équipe se cache, puis juste avant de le quitter, Flash lui dit d’aller se rendre au poste de police le plus proche après avoir fini son verre. Trickster acquiesce, avouant à Flash qu’il l’a encore eu. Voilà en quoi Flash est selon moi l’un des meilleurs personnages de l’univers DC : il prend le temps de s’intéresser aux gens, en essayant d’aider tout le monde, même ses ennemis. Il est la compassion même.
Flash est l’un des personnages de l’univers DC, avec Batman et Green Lantern, qui a connu un drame durant son enfance, et ce drame l’a modelé pour devenir l’homme et le héros qu’il est aujourd’hui. Mais je crois que les caractéristiques principales de sa personnalité, sa gentillesse, son altruisme et sa bonté d’âme, proviennent de son enfance avant la mort de sa mère. Il est sûr que le petit garçon n’a jamais réussi à faire son deuil, mais je pense que cette situation lui a aussi accordé de bonnes choses, comme le fait d’être resté le même à l’âge adulte, de ne pas avoir beaucoup changé sur sa façon d’être et sa vision du monde. Il continue d’être le petit garçon plein de vie et d’espoir qu’il était, voyant le verre toujours à moitié plein. J’ai découvert le personnage de Flash très tôt dans ma jeunesse, et il m’a tout de suite paru sympathique. Pas seulement à cause de ses blagues ou de sa façon de se battre, mais parce qu’il est unique. Il a beau être l’homme le plus rapide du monde, il n’en demeure pas moins le héros qui prend le plus de temps pour aider son prochain, pour accomplir des petites choses du quotidien, de petits actes de bonté qui passeraient inaperçus pour la majorité d’entre nous. Il est une inspiration, une idée qui nous dit qu’aucune difficulté, aucun obstacle n’est insurmontable. On peut s’égarer, trébucher en chemin. Cela ne signifie pas qu’on est perdu pour toujours. Voilà ce qu’est Flash pour moi : une source d’inspiration, de bonté et d’optimisme à l’extrême, qui nous encourage à donner le meilleur de nous même, à faire face à nos problèmes. Car comme disait Fénelon: “Le vrai courage ne se laisse jamais abattre”.
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